Le monument historique, dernière niche des hypers riches ?

Un bien immobilier est considéré comme étant un monument historique dans la mesure où il présente des caractéristiques architecturales ou historiques.

Il est alors protégé par un statut juridique ; cette protection peut concerner tout ou partie de l’édifice, ses composantes intérieures et extérieures. Ces monuments dits historiques bénéficient entre autres d’une fiscalité privilégiée.

Déficit foncier applicable dans le cas de la remise en état du bien

En effet, le nouveau plafond des niches fiscales a été revu à la baisse d’une part, et le bien permet de défiscaliser de manière significative d’autre part. Par ailleurs, un déficit foncier peut être appliqué sur les dépenses engagées dans le cadre de la rénovation du bien. Ledit déficit ne fait alors l’objet d’aucun plafonnement.

Comme l'affirme le site euodia.fr, les plus-values ne sont pas non plus taxées. C’est pourquoi, les monuments historiques sont plutôt destinés aux contribuables fortement imposés et enregistrant des revenus annuels assez conséquents.

Par ailleurs, dans le cas de la mise en location de ce type de bien, aucune durée minimale de location n’est imposée ; il en est de même pour les plafonds de loyers. Le bien doit toutefois être conservé pendant au moins 15 ans suivant sa date d’acquisition.

Comment choisir son monument historique ?

Le choix du monument peut avoir des conséquences sur les risques locatifs et la difficulté à la revente : il est certes préférable d’investir dans un bien situé en centre-ville plutôt qu’un monument à la campagne. Ce dernier a peu de chance d’intéresser un locataire potentiel et sa revente peut éventuellement s’avérer improbable. En outre, plus les travaux de rénovation sont importants, plus la déduction est conséquente. Il est alors judicieux d’opter pour un bien dont les travaux constituent 40% au moins de son prix d’achat.

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